Le Royaume-Uni prévoit de vendre un nombre record d’obligations d’État
Le Royaume-Uni essaierait de vendre l’un des montants les plus élevés d’obligations d’État afin de limiter la charge des courtiers en obligations.
Cela intervient à un moment où le pays tente de se remettre du COVID-19, de la crise du secteur bancaire et des turbulences sur les marchés.
Selon les détails, le DMO prévoit de vendre 291 milliards de dollars ou 241,1 milliards de livres d’obligations d’État. La vente sera effectuée au cours de l’exercice 2023/24. Plus tôt, le nombre d’obligations vendues au cours de l’exercice 2020/21 était de 485,8 milliards de livres.
Ainsi, autre que le nombre d’obligations vendues au cours de l’exercice 2020/21, le 2e record va concerner l’exercice 2023/24.
Selon les analystes, la situation actuelle du marché est devenue très difficile. La Banque d’Angleterre tente de réduire ses avoirs obligataires chaque année de 80 milliards de livres. D’une certaine manière, la banque centrale du Royaume-Uni n’est plus un acheteur net sur le marché des obligations.
Faible probabilité d’une hausse des taux par la BoE
Ces derniers jours, nous avons assisté à d’importantes fluctuations de prix sur les marchés des devises et des actions. Cela s’explique par le fait que les acteurs du marché ajustent désormais leurs positions et leurs attentes en matière de taux d’intérêt.
Maintenant qu’il y a des inquiétudes concernant le Crédit Suisse et l’effondrement de la SVB, il y a très peu de chances qu’une nouvelle hausse des taux ait lieu.
Selon Robert Stheeman (directeur général du DMO), la situation actuelle sur les marchés mondiaux est très volatile et stressante. Si l’on regarde les marchés à revenu fixe, ils traversent une période de volatilité extrême.
L’année dernière, le Royaume-Uni a connu des turbulences sur son marché obligataire lorsque le premier ministre a annoncé des réductions d’impôts. La Banque d’Angleterre avait alors dû intervenir sur le marché obligataire.
Mais cette fois-ci, une différence majeure est que ces mouvements sur le marché obligataire ne sont pas dus aux actions du Royaume-Uni.