L’emprunt du Royaume-Uni a augmenté en décembre en raison des intérêts de la dette et du soutien à l’énergie
Des données récentes suggèrent que les emprunts du gouvernement britannique ont augmenté massivement au cours du mois de décembre. En fait, il s’agit d’un nouveau record depuis 30 ans, ce qui montre à quel point la situation est devenue grave.
Le gouvernement britannique a dû dépenser beaucoup en termes de soutien énergétique et pour rembourser les intérêts de sa dette. Selon les experts, il existe un lien étroit entre la hausse de l’inflation et les intérêts de la dette.
Emprunts nets du secteur public en hausse
Les données de l’ONS révèlent une augmentation de l’emprunt net du secteur public à 33,97 milliards de dollars. Un an plus tôt, cette même valeur n’était que d’environ 10,7 milliards.
D’après un sondage réalisé auprès d’économistes, le marché s’attendait à ce que le chiffre des emprunts de décembre ne soit que d’environ 17,75 milliards.
Si l’on examine de plus près les données de l’ONS, la principale raison de cette augmentation des emprunts est due à l’importance des dépenses en termes de programmes de soutien. En outre, le gouvernement a également dû payer davantage d’intérêts sur sa dette.
Dans l’ensemble, les chiffres révèlent que la situation du gouvernement et de l’économie britanniques est pire que prévu. C’est pourquoi beaucoup s’attendent désormais à un budget très serré en termes de finances publiques.
Certains experts pensent que nous ne verrons l’annonce de réductions d’impôts qu’à l’approche des prochaines élections au Royaume-Uni.
Et si l’on regarde la question du paiement des intérêts de la dette, elle avoisine les 17,3 milliards. Un rapide coup d’œil sur l’historique révèle qu’il s’agit du chiffre le plus élevé depuis plusieurs décennies et qu’il reflète à quel point l’inflation a affecté le pays.
Mais n’oublions pas que les données sur les prêts étudiants sont ajoutées à l’analyse de l’OBR mais ne sont pas encore ajoutées aux données de l’ONS. C’est pourquoi l’ONS a laissé des commentaires indiquant qu’il réévaluera ses estimations une fois que des données plus crédibles seront disponibles.